Peintre du mouvement,
… du geste,
… de l’élan,
… de l’envol,
voir même… peintre du jaillissement !
Ceux qui connaissent,
ceux qui apprécient,
ceux qui aiment l’homme et son œuvre,
le confirment bien volontiers.
Ces qualificatifs éloquents,
lus ou entendus ça et là,
au hasard des multiples évènements
jalonnant la carrière d’Ydan Sarciat
(vernissages, salons, expositions, reportages… )
ne sont que reconnaissance du talent de l’artiste.
Et pour en témoigner,
comment ne pas évoquer
cet aérien joueur de pelote
à la chistera brandie comme un trophée,
la course de ce brillant attaquant de rugby,
reconnaissable entre mille.
Ou encore, toujours le rugby, ce défenseur
-ah ! l’acuité du regard du peintre
dans l’agressivité de l’épaule !-
D’où vient cette impression fugitive,
d’un joueur métamorphosé en panthère noire,
prête à bondir… à jaillir ?
Et la danse envoûtante d’une fière gitane,
en communion parfaite
-même mouvement, même couleur de robe et de cape-
avec son Escamillo
combattant là-bas, pour elle,
dans une arène de feu.
Ne percevez-vous pas le bruissement de l’étoffe
derrière la voix rauque et passionnée
d’un chanteur-guitariste invisible ?
Mais tournons la page et suivons Ydan
en partance pour ces terres lointaines
-ces pays sucrés doucement-
les Antilles, « ses » îles dont il parle
avec autant de chaleur qu’il les peint.
Et c’est alors un chatoiement de couleurs
éclaboussant les toiles, un soleil toujours généreux
justifiant le port de ses grands chapeaux de paille,
des paysages à la simplicité radieuse,
et une guirlande de personnages
aussi vrais qu’attachants.
C’est une vieille dame s’éloignant sur un sentier,
l’âge, la poussière du chemin se devinent, bien palpables.
C’est toute la tendresse maternelle
dans le portrait pudique de cette femme allaitant.
C’est le dos d’ébène du faux esclave enchaîné,
le peintre et son modèle unis pour dénoncer ainsi
ces temps honteux et iniques.
C’est lui ou elle, c’est une famille, des amis, une fête…
les maisons, les arbres, les plages, les criques,
et la mer toujours présente, si bleue, si attirante.
L’artiste ne serait-il pas saisi, parfois,
d’une envie insatiable, d’une frénésie de peindre ?
Comme s’il avait voulu emporter avec lui,
à l’heure du retour vers les villes sans âmes,
les images des êtres et des lieux chers à son cœur.
Ce besoin vital, doublé d’un esprit curieux et inventif,
le conduit à explorer sans cesse
de nouvelles disciplines…
les fresques de plus en plus imposantes,
la sculpture, à petite, puis maintenant à grande échelle,
ou de bien étranges techniques,
acquises, assimilées, utilisées dans un seul but,
créer !
Allons ! Oublions étiquettes et qualificatifs
et refermons sans bruit l’atelier du Peintre.
Eric Platel
Car il ne se limite pas seulement aux scènes sportives ou aux danses enflammées. Il saisit également avec brio les instants fugaces de la vie quotidienne.
Il peint des amoureux qui s'élancent dans la mer, leurs corps se fondant dans l'eau turquoise. Il capture les regards complices échangés entre deux amis courant sous la pluie, leurs cheveux mouillés volant derrière eux. Il immortalise les enfants sautant à la corde, leurs jambes en mouvement créant une symphonie visuelle.
Chaque pinceau de Sarciat est empreint d'énergie et de dynamisme. Ses coups de pinceaux rapides et précis donnent vie à chaque sujet, conférant une sensation de mouvement palpable à ses toiles. On peut presque entendre les rires joyeux, sentir le vent caresser le visage et ressentir l'excitation des moments capturés.
Ses couleurs vives et vibrantes ajoutent une touche de magie à ses œuvres. Les rouges et les oranges dansent sur la toile, tandis que les bleus et les verts créent une atmosphère de liberté. Les formes se fondent et se confondent, créant une impression de fluidité et de mouvement constant.
Mais il y a plus que cela dans l'art de Sarciat. Derrière chaque scène de mouvement, il y a une profondeur émotionnelle, une histoire qui se raconte. Chaque personnage, chaque geste, chaque expression est empreint de sens et d'intention. On peut percevoir l'amour, la passion, la détermination ou encore la tristesse dans chaque coup de pinceau.
Ainsi, Ydan Sarciat est bien plus qu'un simple peintre du mouvement. Il est un conteur visuel, un artiste qui capture les moments de la vie avec une intensité rare. Ses œuvres sont un cri d'expression, une ode à la beauté du mouvement humain. Et il n'est pas étonnant que ceux qui le connaissent, qui l'apprécient et qui aiment son travail, ne puissent que confirmer la grandeur et le talent de cet artiste du jaillissement.
Les Antilles sont des îles dont l'artiste parle avec autant de chaleur qu'il les peint. Il dépeint un chatoiement de couleurs qui éclaboussent les toiles, un soleil toujours généreux qui justifie le port de ses grands chapeaux de paille, des paysages à la simplicité radieuse, et une guirlande de personnages aussi vrais qu'attachants.
Parmi ses tableaux, on peut voir une vieille dame s'éloignant sur un sentier, où l'âge et la poussière du chemin se devinent, bien palpables. On ressent toute la tendresse maternelle dans le portrait pudique de cette femme allaitant. On observe également le dos d'ébène du faux esclave enchaîné, symbolisant la dénonciation des temps honteux et iniques. L'artiste et son modèle s'unissent pour révéler cette réalité.
Les tableaux dépeignent également des familles, des amis, des fêtes, ainsi que des maisons, des arbres, des plages, des criques et la mer toujours présente, si bleue et attirante. On peut se demander si l'artiste n'est pas pris parfois d'une envie insatiable, d'une frénésie de peindre. Comme s'il voulait emporter avec lui, à l'heure du retour vers les villes sans âmes, les images des êtres et des lieux chers à son cœur.
Ce besoin vital, doublé d'un esprit curieux et inventif, le conduit à explorer sans cesse de nouvelles disciplines : des fresques de plus en plus imposantes, la sculpture à petite puis à grande échelle, ainsi que de bien étranges techniques acquises, assimilées et utilisées dans un seul but : créer.
Oublions donc les étiquettes et les qualificatifs et refermons sans bruit l'atelier du Peintre.