Dans ce livre, Labarbe explore toutes les facettes de cet met raffiné et délicat, offrant au lecteur une plongée savoureuse dans l'univers du foie gras. De ses origines historiques à sa préparation en passant par les techniques de dégustation, l'auteur partage avec passion et expertise sa connaissance de ce mets d'exception.
Mais ce qui rend ce livre encore plus captivant, c'est l'apport de l'artiste Ydan. Grâce à ses talents d'illustrateur et de maquettiste, Ydan donne une dimension visuelle originale et artistique à l'ouvrage. Ses illustrations délicates et détaillées mettent en valeur chaque aspect du foie gras, sublimant ainsi les descriptions de Daniel Labarbe. Les pages du livre deviennent alors un véritable terrain d'exploration esthétique où les couleurs, les formes et les textures s'entremêlent harmonieusement.
L'association entre les mots de Daniel Labarbe et les images de Ydan crée une véritable synergie dans ce livre, faisant de la lecture une expérience sensorielle unique. Chaque page est une invitation à la découverte, à la dégustation visuelle du foie gras en toque blanche.
Avec ce livre, Daniel Labarbe et Ydan nous embarquent dans un voyage savoureux et esthétique à travers l'univers du foie gras. C'est un ouvrage qui ravira tant les amateurs de cuisine que les passionnés d'art, offrant un équilibre parfait entre plaisir gustatif et émerveillement visuel.
"Le Foie Gras en Toque Blanche" est bien plus qu'un simple livre de recettes ou de connaissances culinaires. C'est un hommage à l'art de vivre à la française, à la recherche de l'excellence et du plaisir des sens. Daniel Labarbe et Ydan nous offrent ici une œuvre littéraire et artistique à déguster sans modération.
Au début de notre ère, cette cité lacustre, était la capitale des Tarbelles, tribu de chasseurs et pêcheurs dont le territoire s’étendait jusqu’aux Pyrénées.
En l’an 56 avant JC, Crassus, lieutenant de César, soumet les Tarbelles.
La cité, alors appelée « Aquae Tarbellicae » (les eaux des Tarbelles), devint un poste militaire à l’intersection de voies romaines, puis une ville administrative et enfin une cité thermale. De cette époque, date la vocation thermale de Dax.
Selon la légende, la guérison du chien d’un légionnaire romain aurait permis de découvrir les bienfaits du limon de l’Adour et des eaux thermales chaudes.
Pour illustrer cette légende, une statue représentant le légionnaire romain et son chien a été déposée place de la Cathédrale.
Des fondations d’un temple romain du IIème siècle et une collection de bronzes du Ier siècle représentant entre autres les divinités du commerce et de la médecine (Mercure) ont été mises à jour dans la ville.
Grâce à la renommée de ses boues et aux excellents moyens de communication, la via romana, Aquae Tarbellicae va connaître une prospérité insoupçonnée.
La fin de l’Empire Romain amena une période de troubles.
C’est ainsi que furent construits au IVème siècle, les imposants remparts de 1465 mètres, flanqués d’une quarantaine de tours de défense.
Au Vème siècle, Rome ne peut plus maintenir les barbares aux frontières de l’Empire.
Les Wisigoths occupent notre ville pendant près d’un siècle.
La Gaule, après quatre siècles d’unité et de paix, retourne à l’anarchie et les Basques envahissent les pays au nord des Pyrénées qui deviennent la Vasconie, d’où l’appellation Gascogne .
C’est à cette même époque que le nom gascon « Acqs » se substitue par contraction au nom latin «Aquae Tarbellicae».
Dax verra passer les Vandales, l’armée de Charlemagne allant combattre les Maures d’Espagne, mais surtout les Vikings qui anéantissent notre ville au IXème siècle.
Mais, même dans ces heures troublées, la clientèle appauvrie et peu exigeante continue à utiliser des installations rudimentaires, comme le « trou des pauvres», ancien bourbier situé sur les berges de l’Adour.
Le thermalisme va reprendre vie comme le laisse supposer une ordonnance du XIVème siècle enjoignant les aubergistes à ne pas tirer de force les voyageurs, à ne pas aller les solliciter dans les bains, à ne pas les frapper…
Pour éviter de faire entrer les maladies contagieuses, il y aura deux hôpitaux à Dax, l’un à l’entrée et l’autre à la sortie de la ville.
Acqs passa sous domination anglaise par le mariage d’Aliénor d’Aquitaine et d’Henri Plantagenêt, futur roi d’Angleterre. Le vicomté de Dax dépendra directement du Duc d’Aquitaine.
Comme la ville resta fidèle aux souverains anglais durant trois siècles, elle bénéficia de larges franchises et d’une appréciable autonomie.(Dax ville libre)
Elle témoigna sa fidélité par sa fière devise : Semper Regia (toujours royale).
C’est en 1286 qu’à la cathédrale romane construite en 1045, détruite lors du siège de Dax, succéda un édifice de style gothique.
Ebranlé dans ses fondations, il s’effondra en 1645.
De ce très bel édifice, il reste la Porte des Apôtres, enchâssée dans le transept gauche de la cathédrale actuelle, de style néo-grec.
Point de convergence de toujours, des routes qui vont du Nord au Sud, cette petite ville de province a toujours été un lieu d’échanges, pour en témoigner : son marché du samedi.
Il fut règlementé en 1356 par le Prince Noir et depuis des siècles la sagesse gasconne pour marquer l’éphémère des choses humaines déclare «cela durera moins que le marché de Dax»
Après cette période anglaise, la cité résista aux guerres de religion et aux troubles de la Fronde.
La ville fut une halte pour les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle de la voie de Tours.
Lieu d’étape pour les grands voyageurs depuis déjà plusieurs siècles, Dax accueille en 1659 et 1660 la cour, Anne d’Autriche et Mazarin en partance pour Hendaye et Saint Jean de Luz, pour la signature du traité de paix avec l’Espagne et le mariage de Louis XIV avec l’Infante d’Espagne.
La fin du XVIIème siècle et le début du XVIIIème furent des périodes relativement calmes de l’histoire de Dax.
Avec l’apparition du chemin de fer à Dax en 1854 et la construction des premiers établissements thermaux, le XIXème siècle marqua le renouveau du thermalisme dont la Fontaine Chaude construite en 1813-1814 est aujourd’hui l’emblème.
Dans le même temps, la cité thermale démolit les trois quarts de ses remparts pour faire place à l’expansion démographique et aux besoins d’édifices recevant les curistes …
Le thermalisme du XIXème siècle, phénomène de mode, va subir avec la première guerre une crise passagère.
Il faudra toute l’énergie du Maire, M. Milliès Lacroix et de la construction de l’Atrium Casino et du Splendid Hôtel, somptueux bâtiments de style Art Déco, pour provoquer la relance des années folles.
La seconde guerre mondiale provoquera le même déclin et la perte de la clientèle traditionnelle.
Mais très vite son élan va reprendre et son visage se modifier ; en effet le thermalisme devient en ce milieu de XXème siècle un phénomène médical. L’allongement de l’espérance de vie et l’augmentation du nombre de personnes du troisième âge, les progrès de l’hydrologie et la reconnaissance des bienfaits des cures attirent une clientèle nouvelle.
C’est ainsi que Dax, qui ne comptait que 5000 curistes au début du XXème siècle, devient en 1987 la première ville thermale de France avec une fréquentation annuelle de plus de 55 000 curistes.
Le rugby, la gastronomie, la tauromachie et les fêtes sont autant de traditions qui font de Dax une ville attrayante.
Recette extraite de l’ouvrage Le Foie Gras en Toque Blanche
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