Comment naît une confrérie ?
Peut-être pourrait-on aller voir du côté d’Itxassou, petit village en bord de Nive qui placarde à son entrée : sept hôtels, neuf restaurants et néglige d’indiquer son église, son fronton de pelote, son mur à gauche, de pelote basque également, son terrain d’aviation, sa fanfare, ses personnages célèbres et on en oublie certainement. Une confrérie naît autour d’un noyau, de cerise évidemment. Un noyau suffisamment dur pour résister aux vents tournoyants qui plaisent aux amateurs de vol à voile –spécialité locale- et pour illustrer la variété des cerises historiques (Napoléon est passé par là au jour du baptême d’un fruit à queue verte et ceci explique la tenue d’apparat du grand-maître et de sa garde) qui ne manquent jamais même en période de surpopulation de merles, ou de grêlons tardifs.
Si le fondateur, David Olaizola, barde local que des humoristes croquent suspendu aux branches d’un cerisier comme Assurrancetourix dans son village gaulois, a pris une once de recul depuis la mise sur orbite de la confrérie, c’est son oncle Xan Olaizola qui a endossé la charge de GRAND-MAÎTRE. Il y a d’ailleurs quelques autres Olaizola dans l’organigramme, Virginia, Paul-Antoine, Joseph et Jérôme. Avec eux pour compléter le tableau : Jean-Paul Bonnet, Jean-Michel Etchepare, J-J. Usandisaga tous trois hôteliers restaurateurs, Thierry, Philippe et Jean Lacouade, Patrick Maggioni, Jean-Pierre Aren, Christophe Barneix, André Lafechine, Jean Pierre Etcheverry, Maritxu Olano, Didier Labarbe, et les ambassadeurs Marina et Édouard Toribio pour St Sever, Christian Petit et François Voulgre pour St Foy la Grande.
une page se tourne, clap de fin pour la confrérie de la cerise d' itxassou .
Après 15 années à sillonner les routes de France de Navarre et de Belgique pour valoriser son village et sa cerise, nous avons décidé d'arrêter l' aventure; Nous vous remercions de votre accueil dans vos différents chapitres et regretterons ces moments de partage , de convivialité. Merci à tous et meileurs voeux
