Didier Sarciat est devenu un des membres de la famille des Internationaux de Saint-Jean-de-Luz. Sous le nom d'Ydan il est l'auteur de tous les visuels, de tous les panneaux de décoration entourant cette épreuve. Son art est très original : la digigraphie dont il est le pionnier. C'est une subtile recette mêlant les arts du peintre, du photographe et de l'informaticien.
Les liens ont été noués bien loin de la Côte Basque, en Savoie, à l'occasion des Jeux d'Albertville en 1992. Ydan avaient décoré les salons des JO. Michel Billac était allé là-bas en voyage d'études dans la perspective de l'organisation des Championnats du monde de pelote 1994 qui avait eu lieu autour de Saint-Jean. Les œuvres
de Didier ont eu tôt fait d'accrocher son regard. Le contact entre les deux hommes a eu lieu réellement un an plus tard. Depuis Didier Sarciat n'a plus quitté les Internationaux où sa présence est grandissante au fil des années. Une affiche d'abord puis les trophées et enfin les grandes fresques qui ornent le village des partenaires mais aussi cette année la façade du jai alai mais qui ont d'abord été testées à Paris à l'occasion de l'Open international.
Le courant est très vite passé entre deux hommes, entre un artiste et un sport. Question de racines aussi. Si la jeunessede Didier est passée par le Maroc et les Antilles, Sil est aujourd'hui basé à Paris, ses origines sont landaises. Inspiré par tous les sports, il avoue avoir été séduit aussi par la pelote. «Ce qui m'a fait craquer, c'est l'ambiance, avoue Didier. Pour avoir côtoyé bien d'autres manifestations sportives je peux dire que je n'ai jamais trouvé une telle atmosphère. Même dans le rugby que pourtant J'ai pratiqué et qui m'a parfois déçu. J'ai trouvé ici un ensemble de sport, de festivité et de convivialité assez unique. En plus il y a, pour moi du potentiel. J'ai de suite compris le côté tremplin relationnel que cela représentait pour moi, Si on ajoute le côté affectif, les Internationaux sont devenus pour moi un rendez-vous incontournable»