Peut-être pourrait-on aller voir du côté d’Itxassou, petit village en bord de Nive qui placarde à son entrée : sept hôtels, neuf restaurants et néglige d’indiquer son église, son fronton de pelote, son mur à gauche, de pelote basque également, son terrain d’aviation, sa fanfare, ses personnages célèbres et on en oublie certainement. Une confrérie naît autour d’un noyau, de cerise évidemment. Un noyau suffisamment dur pour résister aux vents tournoyants qui plaisent aux amateurs de vol à voile –spécialité locale- et pour illustrer la variété des cerises historiques (Napoléon est passé par là au jour du baptême d’un fruit à queue verte et ceci explique la tenue d’apparat du grand-maître et de sa garde) qui ne manquent jamais même en période de surpopulation de merles, ou de grêlons tardifs