Il peint et sculpte les formes les gestes et les lumières de la beauté du monde.
Ydan regarde avec ses yeux d’enfant éblouis de lumière. Du Maroc, puis des Antilles, terres de son jeune âge, il observe la vie quotidienne sous des soleils enflammés. Partout fasciné par la virilité des hommes dans le travail ou dans l’exploit, la douceur maternelle et la puissance de la féminité, il emporte la vie sur des dessins épurés. Pour exprimer le corps quand il transcende vers le sublime, Ydan recherche jusqu’à l’extrême la précision du point et du trait.
Visages et petits décors d’hier ; menues passions et petits riens d’aujourd’hui, Sarciat aborde la vie d’ici avec maîtrise que l’on n’apprend point sur les bancs d’une école d’Art
Le peintre est serein mal-gré les deux tendances paralélles qui secouent sa création (deux signatures distinctes pour un seul et même artiste).
1) Le maintien d’une peinture “ traditionnelle” ( huile, fu-sain, aquarelle....)
2) L’irresistible élan vers une peinture “ en mouvement” :
Sarciat avoue qu’il cherche un-e voie moderne, en décompo-sant sa surface de travail, en su-perposant ses motifs, en utilisant l’aérographe, en répétant des figures choisies qui hantent ses oeuvres comme des leitmotive.
Kous gomié, Vaval, Komba Kok, Kaboué bèf et Zamarèz...”
beaucoup de ses toiles sont ép-icées. Quelques unes sont fort-ement métissées : “ La Pagerie, Le Sacrée-Coeur, La Bibliothèque Schoelcher..”