Peintures taurines et sportives, scènes de la vie quotidienne, touaregs et femmes des îles. Avec Sarciat Ydan, réalisme et précision sont au rendez-vous.
Paris, le Sud-Ouest et les Antilles : il partage aujourd’hui sa vie entre ces trois lieux. A 43 ans, ce peintre français est imprégné de différentes cultures. Ses compositions gardent les traces de son Maroc natal et de son enfance antillaise. Une mémoire qui se traduit par l’utilisation de couleurs vives, parfois fluorescentes. “La couleur, c’est la joie”, dit-il. Une énergie singulière se dégage des scènes prises sur le vif. Comme des instantanés. Là, les gestes d’une vendeuse de fruits sur une place de marché. Ici, la fulgurance d’une course, le mouvement précis d’un homme en plein effort.
Sans s’écarter de la peinture à l’huile, l’artiste utilise à présent les techniques informatiques : “L’ordinateur est un outil créatif mais en aucun cas, je ne laisserai le graphisme traditionnel”. Sarciat Ydan expérimente tous les moyens mis à sa disposition. Images numériques ou aérographies, il explore sans relâche la couleur et le mouvement. Les stades et les arènes. Tous ces lieux qui attirent les foules et qu’il aime