Né au Maroc avant de passer une vingtaine d’années aux Antilles et en Guyane,Didier Sarciat alias Ydan a tout gardé de son ascendance landaise. Sa fougue, le sens de la couleur et de la fête se reflètent jusque dans ses toiles. Son style est pur, rempli de charme et est issu d’une technique unique connue sous le nom d’aéro-graphie qu’il a travaillèe et développée au point d’en faire sienne. Images fugaces saisies dans le feu de l’action ,les oeuvres d’Ydan sont dessinées à l’aided’un pis-tolet à peinture et donnent l’impression d’avoir été réa-lisées en plein mouvement. On croirait les regarder à travers un prisme. En fait, plus que tout cela, ses toiles donnent l’impression d’être vivantes. Et c’est la sans nul doute tout le charme de l’oeuvre.
Pour que ses tableaux aient encore plus d’impact, c’est dans le sport que le peintre a choisi de dévelop-per le plus son élan. Le patinage, la Formule 1, le golf, le ski ou tout simplement l’athlétisme ont fait de lui un spécialiste. Ancré dans une recherche permanente com-mencée il y a de cela plus-ieurs années, Ydan Sarciat a déjà offert plusieurs oeuvres reconnues comme” le découpe d’un cueilleur de canne. Une reconnaissance nationale qui a connu son apothéose en 1992 lors des Jeux Olympiques d’hiver à Albertville et qui lui a permis d’être à maintes fois récompensée par des prix publics.
Dix sept ans après sa première expo en Guyane où il a d’ailleurs vécu quatre années, l’artiste revient avec de nouvelles toiles et s’est bien inspiré du département. Parmi ses sujets, Bernard Lama, la fusée Ariane, des Amérindiens ou des pirog-uiers sur le fleuve.
Du 2 au 22 décembre, il les expose à la galerie du conseil général. l’occasion pour les guyanais de découvrir une technique en son genre.
Eric Médaille