Se consacre exclusivementà la peinture et en vit, apparament bien, stabilisé à Paris pour raisons professionnelles. Ce qui le jette souvent hors de son atelier pour aller prendre l’air et chercher l’inspiration ailleurs, gouter l’air du temps, se laisser pousser par le vent à la quête de couleurs, de formes, d’atmosphères... Quelque part un gout pour le nomadisme.D’ailleurs ne rêve t-il pas d’acheter un super mobil-home pour en faire une galerie itinérante et parcourir l’europe six mois de l’année de festivals en manifestations culturelles? C’est ce qu’on ˆ appelle joindre l’utile à l’agréable.
Didier Sarciat sait allier les techniques ultra-sophistiquées du graphisme et conserver l’oeil, le regard qui sait capter les gestes, les attitudes, les mouvementset les rytmes dans toute leur authenticité.
L’aéromosaïque, un”truc à lui”
imprime à ses oeuvres dites “sportives” la force du mouvement en plein ac-complissement, saisi et capté sur le vif.Ce te-chnicien s’appelle Ydan. L’autre, Sarciat s’attarde et s’arrête avec un brin de nostalgie sur des per-sonnages qui prennent le temps de vivre, La Marchande, Man Aglaë à l’église, Le Muletier... derniers témoins d’une époque qui se meurt.
Cette dernière exposition regroupe les travaux préparatifs de l’artiste sur le Mondial 98 ainsi que ses dernieres créations sur le thème “Images des Iles