Présentation d’une exposition de 20 digigraphies sur le thème du rugby dans le cadre du Palais de Pharo (Marseille) où se déroula le congrès de la Fédération française de Rugby 2005.
Inauguration de l’exposition par M. LAPASSET, Président de la Fédération française de Rugby.
Illustration du CD “ le Dimanche à 15 heures “ vendu pour une tombola au profit de la Fondation Albert Ferrasse/F.F.R. – Aide aux grands blessés du Rugby.
Présentation de la chanson le “ Dimanche à 15 heures “ sur bristol. lors de la soirée de Gala (1000 personnes).
Bristol illustré de la digigraphie « plaquage gallois » ainsi que de la nouvelle d’Eric Platel “le peintre et l’enfant
sauvage”, toutes deux inspirées par l'univers du rugby.
Vingt œuvres d'art, toutes dédiées au thème du rugby, ont été présentées aux participants du congrès ainsi qu'au grand public.
L'exposition a été inaugurée par M. Bernard Lapasset, Président de la Fédération française de Rugby, qui a exprimé son admiration pour la qualité des digigraphies exposées. Ces œuvres, réalisées avec une technique innovante de reproduction numérique, ont mis en valeur la grandeur et la beauté du rugby, en capturant des moments emblématiques du sport.
Une des motivations de cette exposition était de sensibiliser le public à la cause des blessés du rugby. C'est pourquoi l'illustration du CD "le Dimanche à 15 heures", vendu pour une tombola au profit de la Fondation Albert Ferrasse/F.F.R. – Aide aux grands blessés du Rugby, faisait partie de l'exposition. Cette chanson, spécialement composée pour l'occasion, transmettait l'esprit du rugby et invitait les spectateurs à soutenir cette noble cause.
La soirée de Gala, qui réunissait près de 1000 personnes, a été l'occasion de présenter une bristol illustrée de la digigraphie "plaquage gallois". Cette œuvre d'art, accompagnée de la nouvelle d'Eric Platel intitulée "le peintre et l'enfant sauvage", a suscité l'admiration de tous. Ces deux créations, influencées par l'univers du rugby, ont ajouté une touche de poésie et d'émotion à cette soirée prestigieuse.
L'exposition de digigraphies au Palais de Pharo a été une réussite tant sur le plan artistique que sur le plan de la sensibilisation aux blessés du rugby. Elle a permis de mettre en lumière l'importance de l'art dans le sport et l'importance de soutenir ceux qui ont été touchés par des blessures graves. Les participants du congrès de la Fédération française de Rugby ainsi que le grand public ont été enchantés par cette exposition unique en son genre.
L’artiste peignait l’enfant… et l’enfant regardait l’artiste…
Un peu déçu quand même…
Son oncle ne ressemblait pas du tout au peintre de la carte postale, jaunie, écornée, oubliée et retrouvée dans la vieille malle aux trésors du grenier familial.
Pas de large blouse noire tachetée de couleurs, pas de chevalet, pas de pouce rigolo transperçant une palette et pas le moindre pinceau.
Non. Seulement une ardoise, probablement magique, elle était couleur argent, crayonnée, caressée par le peintre à l’aide d’un étrange stylo-pinceau, magique lui aussi, puisque sans poils et sans plume.
Curieusement, l’artiste ne regardait jamais ni sa main ni l’ardoise. Ses yeux ne quittaient le grand écran lumineux que pour des regards furtifs sur son neveu, figé, rivé à son tabouret comme une statue à son socle. Une statue qui trouvait le temps bien long !
- Tu veux voir ?
Bien sûr qu’il voulait voir. Descente du haut tabouret… examen… réflexion… commentaire…
- Mon maillot… tu pourrais le faire… euh ! comme celui de l’équipe de France..?
Et l’oncle de sourire et de reprendre ardoise et crayon magiques.
L’enfant, maintenant, était satisfait. Mais comment montrer cette image à ses copains de l’école de Rugby.
Il n’allait quand même pas les faire défiler un à un devant l’écran, pour se faire admirer dans son superbe maillot bleu…
Le peintre, à présent, s’affairait devant une sorte de grand chariot, un étrange appareil, ronronnant au rythme de très jolis clignotants rouges et verts.
- Ton image… que tu vois sur l’écran… tu vas la retrouver dans quelques secondes, grâce à Dame Machine et ses pinceaux électroniques, sur une grande feuille de papier ou sur une toile… à toi de choisir ! Et on peut même la faire plus grande si tu préfères… et la mettre dans un cadre…
L’oncle ébouriffa les cheveux de son rugbyman de neveu.
- Comme çà, tu pourras la garder longtemps, la montrer à tes enfants, à tes petits-enfants… et puis, tout à l’heure… à tes copains !
Silence… réflexion… décision… Quand il sera grand, lui aussi il sera peintre…
Si cela, toutefois, lui laisse le temps de jouer au Rugby !
Eric Platel mai 2005