Reproductions et affiches de ses œuvres éditées dans son atelier sur papier ou toile dans différents formats et signées manuscrite
Dans l'arène, le toro est le protagoniste principal de ce ballet chorégraphié de mouvements et de couleurs. Sa puissance et sa grâce sont capturées dans chaque instant, comme un éclair dans le ciel.
La corrida peut être comparée à une peinture, mêlant beauté et violence. Les couleurs vives des costumes des toreros contrastent avec la noirceur de la mort qui plane dans l'arène. Chaque mouvement des toreros est minutieusement exécuté, empreint de précision et de courage. Tel un peintre qui manie son pinceau avec dextérité, le torero manie sa muleta avec habileté, dansant avec le toro. Leur danse est une oeuvre éphémère, remplie d'émotions et de tension.
Pourtant, malgré ce spectacle qui peut sembler esthétique et théâtral, il ne faut pas oublier que l'essence de la corrida réside dans la souffrance et la mise à mort de l'animal. C'est là où se trouve une vraie injustice. L'ouragan de cruauté qui s'abat sur le toro est à la fois incompréhensible et inacceptable. Toute la beauté et l'art de la corrida ne peuvent masquer cette réalité implacable.
Dans notre société, vieillir peut sembler être une préoccupation secondaire. Mais la perspective de la mort est une fin en soi, terriblement définitive. Face à la corrida, on peut se demander si la valeur du divertissement et de la tradition justifie réellement la cruauté infligée à ces animaux majestueux. La vie et la mort sont intrinsèquement liées, mais cela ne signifie pas que nous devons accepter la mort violente d'une créature vivante pour notre propre plaisir.